En dépit de l’impact de la pandémie mondiale sur l’ensemble des secteurs, l’immobilier de luxe résiste et continue sa croissance. Explications sur ce phénomène avec Barnes.
L’impact du Covid-19 s’est fait ressentir durant les trois premières semaines, lors desquelles le marché immobilier a littéralement été mis en « pause ».
A la suite de cela, début avril, BARNES a observé un retour de la demande via l’augmentation des leads sur son site, permettant à la société d’anticiper une sortie réussie du confinement en déployant un dispositif digital inédit.
En cinq ans (entre 2015 et 2020) le volume de ventes et les prix de l’immobilier ont augmenté respectivement de 15 % et 30 % à Paris analyse BARNES. « Le marché était tellement dynamique que nous envisagions même une potentielle bulle immobilière, contenue par des conditions d’accès au crédit très favorables, des taux extrêmement bas et le rallongement des durées d’emprunt », explique Richard Tzipine, directeur général de BARNES. Même si depuis la fin 2019 un durcissement des conditions d’emprunt a été constaté, les taux restent bas et la clientèle haut de gamme continue d’investir.
Malgré la crise du COVID-19, les acheteurs restent confiants dans la valeur de l’immobilier parisien. « A l’annonce de la sortie du confinement le 11 mai, les acquéreurs et vendeurs se sont sentis rassurés et ontde nouveau sollicité BARNES pour organiser des visites physiques dès la levée du confinement. Même si des projets ont été mis en pause à cause de l’incertitude, la majorité des clients relancent leurs projets », indique Richard Tzipine. Au 17 mars, BARNES comptait 200 promesses de vente, sur lesquelles 17 % ont abouti grâce à la signature à distance. Par ailleurs, BARNES comptait également 140 offres en cours, sur lesquelles 25% ont été transformées en promesses de vente.
Certes les demandes changent, mais le parc immobilier parisien continue de satisfaire tous les types d’acquéreurs. « Aujourd’hui, bien plus qu’une valeur refuge, l’immobilier parisien est un refuge physique », ajoute Richard Tzipine. Les familles vont chercher des biens plus grands pour réunir et rapprocher tous les membres (enfants, parents et grands-parents) et avec un extérieur pour pouvoir respirer tout en respectant les règles du confinement. Les investisseurs, quant à eux, continuent de se manifester sur les biens de plus petites surfaces.
« Que ce soit du côté de la Baule, de l’île de Ré, du bassin d’Arcachon ou du Pays basque, le marché de l’immobilier de luxe sur le littoral atlantique ne pâtit pas non plus de la crise sanitaire. L’immobilier de prestige semble résilient à la crise et devient même une valeur refuge », estime Etienne de Gibon, directeur associé chez BARNES Nantes-La Baule, lequel anticipe des mois de mai et juin très dynamiques.
« Sur tout le littoral, le télétravail est devenu une réalité et même une priorité, nos clients recherchent impérativement des biens disposant d’un espace pouvant se transformer en bureau temporaire ou définitif », explique Thibault de Saint Vincent, président de BARNES. La demande pour ces biens de prestige reste supérieure à l’offre malgré la crise. Ce marché reste spécifique tant par rapport à la rareté et l’unicité des biens que par le faible nombre de transactions annuelles. Etienne de Gibon souligne que « sur des destinations exceptionnelles, on ne s’achète pas un bien, on se l’offre ».
« Cette crise sanitaire a permis de remettre nos process en question et de les améliorer, que ce soit en interne ou plus largement dans notre façon de travailler avec les autres professionnels du secteur, comme les notaires avec les signatures à distance par exemple. Les nombreux outils digitaux créés et mis en place ces dernières années y sont pour beaucoup », indique Richard Tzipine. Alors que la tendance mondiale marque une baisse de 30 % en avril de la recherche en ligne sur l’immobilier en général, l’intérêt pour l’immobilier de prestige ne baisse pas.
« Avril a confirmé la reprise de l’activité avec, par rapport à mars, plus de visiteurs et de pages vues/session sur le site BARNES-international.com. Tous les indicateurs qualitatifs sont au vert, avec un temps passé par visite qui a franchi les 4 minutes et un taux de rebond sous la barre des 25 %, ce qui est le signe d’une audience qualitative », souligne Thibault de Saint Vincent. Les habitués sont restés fidèles au site, dont la partie organique (c’est-à-dire toutes les connexions au site hors campagnes payantes) a affiché une progression de +10 % en avril, confirmant ainsi la reprise des recherches immobilières. Les destinations ensoleillées, comme Biarritz, Lisbonne et Saint-Tropez, ont également nettement tiré leur épingle du jeu.
Par ailleurs, la systématisation des visites digitales a permis de faire face au confinement, dans la façon deprésenter les biens. Des rendez-vous en live ont permis aux consultants de faire visiter des appartements à des acheteurs grâce à leurs téléphones et de répondre à leurs questions directement. « Ces visites ‘live’ ont également permis de valider des promesses d’achat, lorsque l’acquéreur avait pu visiter physiquement le bien avant le confinement », complète Richard Tzipine.
© Le Moniteur – Barnes International Realty